Par Shirin Hatam, juriste chez Pro Mente Sana, association romande de défense des droits et intérêts des malades psychiques
Des magistrats vertueux veulent écorcher secret médical de quelques réprouvés qui n’incitent guère à la compassion : il s’agira d’obliger le personnel de santé à transmettre toutes les informations médicales nécessaires à l’évaluation de la dangerosité aux autorités politiques et judiciaires, des confidences faites entre quatre yeux passant automatiquement sous ceux d’un nombre indéfini de personnes.