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Présentation

par | 17 septembre 2013

La Ligue suisse des droits de l’Homme (LSDH) a été fondée en 1928. Son histoire est jalonnée d’actions d’hommes et de femmes, connus ou inconnus, qui ont œuvré en Suisse à la promotion des valeurs que nous continuons de défendre aujourd’hui. Elle est affiliée à la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH).

En Suisse

Au long de son histoire, la LSDH a ainsi notamment été amenée à lutter en faveur de l’introduction de l’AVS, à lutter en faveur du suffrage féminin et de l’égalité des droits entre hommes et femmes, ou à lutter en faveur de l’introduction d’un véritable service civil. Elle a accueilli et défendu les victimes du nazisme et du fascisme, avant et pendant la deuxième guerre mondiale, a multiplié les actions en faveur d’un meilleur statut pour les travailleurs étrangers (et l’abolition du statut de saisonnier), a dénoncé l’internement administratif et psychiatrique et mis en garde contre les nouvelles menaces aux droits des citoyens par des abus des nouvelles technologies et de l’appareil administratif ou policier.

Depuis 25 ans, la LSDH est également très engagée dans la défense des requérants d’asile. En 1985, elle a organisé les premières Assises européennes sur le droit d’asile, qui ont réuni 350 participants de toute provenance à Lausanne. Elle a agi au sein de la coordination genevoise pour la défense du droit d’asile et participé à plusieurs référendums contre les durcissements successifs de la législation à ce sujet, en particulier la loi sur les mesures de contrainte en 1994 et la double loi sur l’asile et les étrangers en 2006. En 1998, en collaboration avec le Théâtre Saint-Gervais, elle a organisé une semaine de rencontres sur les droits économiques, sociaux et culturels dont les Actes ont été publiés.

A l’étranger

La LSDH a également toujours été attentive à la situation des droits de l’Homme dans le monde et a conduit de nombreuses actions de solidarité. Elle intervient régulièrement auprès des autorités de pays où des défenseurs des droits humains sont en danger, en participant activement aux appels urgents de la FIDH et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT).

Elle a dénoncé les crimes contre l’Humanité, lutté contre les régimes totalitaires, soutenu les peuples dont on ne reconnaît pas encore l’identité et dont les Etats violent les droits. Sa commission d’observation de procès à l’étranger a régulièrement envoyé des observateurs lors de procès politiques à l’étranger (notamment en Turquie, en Algérie, en Tunisie ou au Maroc; en 2008 plusieurs missions d’observations ont eu lieu au Sahara occidental). 

Ses sections

La LSDH – section de Genève compte aujourd’hui quelques 350 membres. Plusieurs commissions, composées exclusivement de militants bénévoles, se sont constituées : une commission-prison (qui effectue régulièrement des visites à Champ-Dollon), une commission-rétention administrative, qui se rend régulièrement dans les centres de rétention de Frambois et Favra, une commission d’observation de procès (à Genève) et une commission des droits sociaux, économiques et culturels. Le comité de l’association LSDH – section de Genève, élu par l’Assemblée Générale, coordonne les activités des différentes commissions et met en œuvre les actions à même de promouvoir les droits de l’Homme à Genève. 

La LSDH – section Vaud compte aujourd’hui quelques 90 membres. Ses activités principales sont les visites aux personnes détenues estimant être victimes de violations de leurs droits fondamentaux (commission détention), ainsi que la sensibilisation de l’opinion public aux questions d’actualité touchant aux droits de l’Homme, notamment par le biais de l’organisation d’événements (conférences publiques, débats, stands de rue…) et par des prises de positions dans la presse. Une nouvelle commission migrations a vu le jour en 2019, qui œuvre à soutenir les personnes victimes des lois sur l’asile et sur les étrangers, lorsque leurs droits fondamentaux sont bafoués par les administrations fédérale et/ou cantonale. La section vaudoise est également active dans le suivi des violences policières, notamment à caractère raciste, et œuvre à la création d’une instance indépendante pour le dépôt de plaintes à l’encontre des forces de l’ordre, au niveau cantonal ou supra-cantonal.

Il n’existe pour l’heure aucune autre section cantonale. Les personnes intéressées à constituer des sections dans d’autres cantons sont priées de prendre contact avec la Ligue suisse, qui les soutiendra volontiers dans leurs démarches.

Financement

La LSDH et ses sections sont totalement indépendantes et ne reçoivent aucune subvention régulière. Elles dépendent des cotisations et des dons de leurs membres, et de l’engagement bénévole de ceux-ci pour conduire leurs actions.  Elles sollicitent exceptionnellement une aide financière pour la réalisation de manifestations publiques ponctuelles.