L’Assemblée générale ordinaire 2019 de la section vaudoise a renouvelé ses instances le lundi 13 mai 2019. Quatre nouveaux membres viennent renforcer le Comité et Ihsan Kurt remplace Arnaud Thièry au Comité central.
Ont été (ré-)élu-e-s au Comité de section :
Nous recherchons un-e secrétaire du Comité, à l’aise avec les outils informatiques, tels que MS Office, publipostages, outils de newsletters (Infomaniak), gestion des membres et des listes d’adresses électroniques, bases de données open source, etc. (écrire à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).
L’année 2018 a été principalement consacrée à combattre l’initiative populaire fédérale « Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l'autodétermination) » de l’Union démocratique du centre (UDC), une initiative dont l’objectif était la résiliation de la Convention européenne des droits de l’Homme par la Suisse, soumise au vote en novembre 2018. Notre section a pris le leadership de la coordination des membres de la société civile dans le canton de Vaud et nous y avons piloté la campagne. Cette dernière a été l’occasion de recruter de nouveaux membres et de se faire connaître au sein des milieux associatifs, ainsi que de l’opinion publique. Parallèlement, notre travail de visite de prisons s’est poursuivi. De nouvelles membres du Comité sont aussi venues renforcer ce dernier. Le travail de réorganisation de la section, notamment de création des commissions internes, a été partiellement mis en stand-by en raison de l’activité liée à la campagne, même si de nombreux nouveaux membres recrutés durant la campagne se sont annoncés intéressés à participer à des commissions par la suite.
Une émission de «Temps Présent» sur la RTS un le 7 mars 2019 à 20h05
Je vous propose de regarder l’émission de télévision « Temps Présent » le 7 mars prochain. Pourquoi ? Parce ce qu’il y sera présenté un documentaire auquel il m’a été demandé de participer. Il présente un thème peu connu de nous tous, « Extrême pauvreté et psychiatrie dans les années 1950-1960 en Suisse ».
En 1961, comme infirmière stagiaire, je faisais un stage à l’hôpital psychiatrique de Marsens dans le canton de Fribourg. C’est dans ce cadre-là que j’ai rencontré une jeune fille de 19 ans internée, dont le comportement révélait une profonde détresse. Je n’ai plus jamais quitté cette personne prénommée Nelly. Aujourd’hui soixante ans plus tard, nous nous rencontrons pour une émission de télévision publique qui va relater son calvaire d’enfant et de jeune femme issue d’un milieu dont la pauvreté extrême a été stigmatisée par les institutions sociales officielles de l’époque.
La LSDH – Genève s’inquiète des mesures actuelles qui conditionnent l’aide sociale et qui imposent des exigences parfois abusives aux ayants droit. Ces exigences peuvent en effet s’avérer contraires au principe de l’universalité des droits fondamentaux, voire conduire à la négation des droits sociaux. Les obstacles institutionnels dictés par les politiques sociales en place, y compris en ce qui concerne l’aide d’urgence, menacent les intentions et projets de politiques inclusives. La LSDH – Genève s’inquiète ainsi particulièrement du risque de déni des droits fondamentaux et d’atteinte à la dignité humaine. Elle a souhaité réunir des expert-e-s, des professionnel-le-s, des étudiant-e-s de la HETS et de la Faculté de Droit, ainsi que des associations actives à Genève pour réfléchir ensemble aux moyens de favoriser un meilleur accès aux prestations et aux droits.
Afin de favoriser des échanges, des préoccupations et des propositions relatives aux droits sociaux, nous avons organisé, en collaboration avec Le Grütli, la HETS, l’Université de Genève, le CAPAS et les associations actives dans le domaine social à Genève des événements en janvier et février 2019.
Le programme détaillé est téléchargeable ici.
Le centre pour immigrés «CittàGiardino» va fermer, il n'y reste que six adolescents. Ils arrivent tous d'Afrique, et ont traversé le désert à pied, ou risqué leur vie sur un bateau en mer. Ils sont maintenant bloqués dans l'arrière-pays sicilien et attendent désespérément un visa qui pourrait ne jamais arriver, ou une directive de transfert. Les jours commencent à se ressembler. Ils mangent, dorment et jouent sans fin sur leur smartphone en espérant que quelque chose se passe, d'une manière ou d'une autre. Leur sentiment d'être comme un animal pris au piège ou un prisonnier grandit, et le temps ralentit péniblement. Mais Sahid ne veut plus attendre sans rien faire. Avec l'aide de son ami Farouq, il prépare une évasion...
Un film qui parvient à dépasser les limites des films réalisés à ce jour sur les réfugiés. Ce film, très abouti visuellement, crée un nouvel espace pour l'utopie en donnant à ses protagonistes la liberté que la bureaucratie italienne leur refuse. Le cinéma en tant qu'acte de solidarité. Mais aussi, une révolte poétique et politique.
Les Suisses réaffirement sans ambigüité leur attachement aux droits humains et à la Convention européenne des droits de l'Homme. Genève refuse le texte à 75,3 % et Vaud à 76,6%. Dans le reste du pays, c'est non à 59% et aucun canton n'a soutenu ce texte (1).
Membre du Comité romand opposé à l'initiative de l'UDC contre les juges étrangers (abusivement dite de l'autodétermination), la Ligue suisse des droits de l'Homme (LSDH) se félicite du soutien du peuple suisse aux droits humains et à leurs mécanismes de contrôle internationaux, particulièrement la Convention européenne des droits de l'Homme (CEDH) dont l'application à la Suisse était mise en danger par cet objet liberticide.
Les résultats de ce jour sont un signal clair en faveur du respect des droits humains et des libertés fondamentales dans notre pays.
La LSDH constitue un dernier rempart contre les politiques arbitraires et discriminatoires de l'extrême-droite et continuera à s'engager avec détermination pour la défense des minorités et pour une société plus juste.