"Le droit des étrangers connaît de nombreux changements. Plus particulièrement, les révisions successives ont durci les conséquences de la perception de l’aide sociale en matière de permis de séjour et d’établissement. Parallèlement, une plus grande latitude a été conférées aux autorités responsables de la migration, ce qui rend la situation juridique des habitant-es de nationalité étrangères moins prévisible, en premier lieu pour les ressortissant-es de pays extra-européens. Avec l’objectif de clarifier autant que faire se peut les conséquences de la perception de l’aide sociale pour les personnes étrangères, ce dossier reprend tous les cas de figure contenus dans la Loi sur les étrangers et l’intégration (LEI) dans lesquels l’aide sociale joue un rôle et les illustre, lorsqu’elle existe, par la jurisprudence récente du Tribunal fédéral. La conclusion –provisoire –est donnée par les projets législatifs en cours au niveau fédéral qui prévoient de nouvelles restrictions de l’aide sociale aux citoyen-nes de pays extra-européens."
Les droits sociaux et les restrictions qui les frappent successivement continuent de nous inquiéter et de solliciter notre attention! Le dossier relatif aux « incidences de l’aide sociale sur les permis de séjour dans la LEI » publié par l’association romande et tessinoise des institutions d’action sociale nous paraît important. Le voici pour lecture.
La Ligue suisse des droits de l'Homme, s'associant à tous les organes de la société civile participant le 2 février 2020 à une journée de protestation internationale, tient à exprimer ici sa plus vive préoccupation quant à la situation de Madame Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs d'Algérie.
Mme Louisa Hanoune, dont l'état de santé est des plus inquiétant, a été injustement condamnée à 15 ans de prison en Algérie l'été dernier, lors d'un procès militaire à huis clos, entaché d'arbitraire. Son crime? Faire partie de l'opposition.
La section vaudoise de la Ligue suisse des droits de l’Homme a interpellé les autorités lausannoises suite à des comportements qu'elle juge inacceptables de la part des forces de l'ordre. Elle se joint aux protestations de Reporters sans frontières et d'Impressum et demande que la liberté de la presse soit respectée en toutes circonstances par les forces de police, de même que le principe de proportionnalité. Notre courrier.
Un travail de Bachelor de l'Université de Lausanne mené par Sandra Bonvin, Emilie Burgener, Sandrine Gigandet, Lucie Glaizot, Kevin Hofer, auquel la section vaudoise de la Ligue suisse des droits de l'Homme a participé, s'est penché sur la question de la prise en charge des maladies chroniques en milieu carcéral, afin de tenter d'en cerner la réalité et les enjeux. Ce travail évoque les nombreuses barrières dans l'accès aux soins des "détenus patients chroniques qui, malgré le fait qu’ils soient privés de liberté de mouvement, devraient pouvoir bénéficier des mêmes soins que dans la communauté", ce qui est loin d'être réalisé dans la pratique. Face à ce constat de carence en soins, les auteurs proposent différentes pistes pour améliorer la situation comme la gratuité des soins en milieu carcéral, l'organisation de consultations médicales spécialisées dans les établissements pénitentiaires ou la séparation du budget médical du budget général alloué à la prison.
Mariam et Arash (noms d’emprunt) sont deux amoureux iraniens. Mariam, d’origine afghane dont la famille est établie en Iran de longue date, a vécu un premier mariage forcé, dont elle a réussi à s’affranchir. Elle a rencontré Arash dont elle est tombée amoureuse. Malheureusement, sa famille rejette cet amour et s’est engagée à la marier à un taliban en Afghanistan. Face aux menaces de mort de la famille et du futur époux éconduit, Mariam et Arash ont finalement fui leur pays pour pouvoir vivre leur amour. Arrivés en Suisse, ils ont demandé l’asile. Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) vient de rejeter leur demande, en contradiction avec les déclarations publiques du gouvernement suisse de combattre le mariage forcé et de soutenir les victimes.
La section vaudoise invite toutes ses membres à participer à la Grève des femmes du 14 juin 2019. Diverses manifestations aurons lieu dans tout le canton dès le matin: Lausanne, Renens, Vallée de Joux, Vevey, Nyon et Yverdon-les-Bains. Un grand rassemblement se tiendra à Lausanne dès 15h24 (heure à partir les femmes travaillent gratuitement) et sera suivi à 18h00 par une importante manifestation. Vous trouverez de plus amples informations sur les activités durant la journée sur le site de la grève des femmes ci-dessous, ainsi que sur les pages Facebook suivantes:
Les hommes solidaires sont aussi les bienvenus.
Plus d'infos sur le site du collectif vaudois d'organisation. Et ici pour les collectifs d’organisation des autres cantons.